C’est typique. Soit vous avez extrêmement mal joué, soit votre adversaire est particulièrement en feu, soit la chance a soufflé beaucoup trop fort de l’autre côté du plateau de jeu… ou bien c’est une combinaison de tout ça. Quoi qu’il en soit, vous êtes maintenant dans un sérieux pétrin !
« À l’aide ! Je fais quoi maintenant ? »
Blood Bowl est un jeu de petits pointages (1-0, 1-1, 2-1, etc). La réalité est qu’à moins d’être un coach très dominant à la tête d’une équipe rapide et/ou agile… Il n’y a aucune formule magique. Combler un retard de deux points arrive parfois, mais il ne faut pas trop compter dessus.
« Oui, mais je fais quoi ? »
La pilule te sera peut-être difficile à avaler… mais il est maintenant trop tard, il fallait plutôt jouer de manière à ne pas se retrouver en déficit de deux points.
« Mais ma passe a été interceptée ! »
Aussi, c’est un peu banal comme solution, mais si on ne veut pas se faire intercepter, il faut lancer dans des corridors de passe où personne ne peut intercepter.
« Oui, mais j’avais pas le choix ».
Encore une fois, la réponse est très moche à entendre: il faut jouer de manière à se laisser des choix.
L’aDDITION de petites erreurs
Soyons honnête. C’est parce que tu commets de nombreuses petites erreurs s’additionnant au fil des tours que tu joues constamment un jeu de rattrapage. Pour rattraper ce retard face à un meilleur coach que toi, tu dois ensuite augmenter ta prise de risques… avec les résultats hasardeux que tu connais.
Idem pour contrer un adversaire particulièrement en veine. Ta seule solution possible est de mieux jouer que lui (c’est pourquoi un coach dominant va facilement maîtriser un débutant chanceux mais aussi très gaspilleur) et/ou d’augmenter ta prise de risques afin de pousser ta chance au même niveau que la sienne.
Si ton adversaire est le plus habile -et- le plus chanceux… et que ça mène à un déficit de 0-2… malheureusement, il n’y a qu’une méchante bourrasque soufflant dans ton dos qui te permettra de le rattraper ! Pense à une succession de coups d’envois favorables doublés d’une chance de cocu. Bref, ne compte pas là-dessus.
L’idéal est alors de continuer à faire de ton mieux et d’observer attentivement comment il s’y prend pour t’enfumer, afin de lui fourguer la même médecine qu’il t’a servie… lors d’un prochain match.