Voici quelques conseils de base très utiles et inspirés de l’article THE TAOUCH! OF BLOOD BOWL!!! originellement paru sur fumbbl.com. Même les meilleurs coachs oublient parfois ces règles d’or !
1. Roulez le moins de dés possible
Plus un coach maîtrise le jeu et moins il apprécie tenter sa chance… mais plus il adore voir son homologue d’en face s’adonner frénétiquement à ce loisir. La réalité est que plus un coach a joué de matchs de Blood Bowl et plus il a eu l’occasion de foirer des jets de dés qui lui semblaient pourtant des certitudes. Ce sont ces échecs répétés et martelés dans notre psyché qui nous ont appris à ne rouler que ce qui est nécessaire et sans plus.
Analysez et assimilez le raisonnement suivant
Prémisses
1. Chaque jet de dés que vous roulez est un échec potentiel.
2. Le moins de dés roulés, le moins d’échecs obtenus.
3. Le moins d’échecs obtenus, meilleures sont vos chances de l’emporter.
Conclusion
Pour améliorer vos chances de l’emportez, roulez le moins de dés possibles.
2. Minimisez le risque
Au blood bowl, la vaste majorité des actions échouées résultent en un turnover. Ça n’est pas anodin. Rater moins d’actions signifie moins de turnovers. Moins de turnovers signifie que tout va se dérouler comme prévu… et quand tout se déroule comme prévu, vos chances de l’emporter sont meilleures.
Ne demandez jamais plus de la chance que ce qu’elle peut donner.
Napoléon
Faites en premier tout ce qui ne demande pas de jet de dés
- Relevez vos joueurs.
- Déplacez vos joueurs qui n’ont pas à esquiver.
- S’il y a une ouverture sur le porteur de ballon, placez un joueur en contact avec celui-ci.
- Positionnez vos joueurs en assumant que votre prochain jet de dés sera un échec.
Bloquez du plus haut au plus bas nombre de dés
- 3 dés, puis 2 dés, puis 1 dé. Évitez comme la peste les blocages à deux dés contre vous.
- Réalisez vos premiers blocages et votre blitz avec vos joueurs ayant les compétences Blocage ou Lutte.
- Les blocages à 2 dés sans compétences sont plus sécuritaires que les blocages à 1 dé avec Blocage ou Lutte.
Couvrez le ballon
- Imaginez le pire résultat lors d’un échec à ramasser le ballon et couvrez la zone à l’aide de zones de tacle.
- Couvrez sagement le ballon de la même manière lors de l’échec anticipé d’un lancer ou d’une réception.
Ne mettez jamais le paquet
- … sauf lorsque vraiment nécessaire. Plutôt que de Mettre le paquet trop souvent, travaillez la qualité de votre positionnement sur le jeu.
- Lorsqu’un Mettre le paquet est nécessaire, prévoyez et assumez que ce sera un échec.
Utilisez les bons joueurs pour les bonnes tâches
- Utilisez un joueur avec la compétence Passe pour lancer le ballon. Un joueur avec la compétence Réception pour le recevoir. Un joueur avec Dextérité pour ramasser la balle. Un joueur avec Esquive pour esquiver son chemin. Un blitzeur pour faire des Blitz. Un bloqueur avec Blocage pour réaliser des blocages. Un joueur avec Stabilité pour bloquer un corridor de mouvement. Un joueur maniant une tronçonneuse pour agresser. Un Zombie pour prendre des taloches. Un Snotling pour… euh…
Ne vous fiez jamais à votre grosse brute
- Ces grosses bêtes aux compétences Cerveau Lent, Animal Sauvage et Gros Débile vont toujours vous lâcher aux moments les plus critiques. Même si elles ont parfois l’allure alléchante d’un ouvre-boîte de luxe, un coach prévoyant et minutieux dispose de ressources beaucoup plus fiables dans son arsenal.
3. Contrôlez le terrain
Vous voulez être le gang le plus fort et le plus nombreux dans la cour d’école. C’est votre terrain de jeu.
- Échouer un blocage superflu à 1 dé ou un Mettre le Paquet inutile n’est pas rien. C’est un turnover et 8 zones de tacle en moins… et possiblement un joueur blessé de plus.
- Pareil pour une Agression ratée. Évaluez le gain tactique potentiel avant de demander à un joueur d’enfoncer le talon de sa botte.
- Au blood bowl, compacter vos troupes ne signifie pas être plus fort. Trois joueurs adjacents contrôlent douze zones de tacle. Séparez-les d’une case et ils en contrôleront dix-huit. Séparez-les de deux cases et ils en contrôleront vingt-quatre.
- Le bord du terrain est mauvais pour la santé de vos joueurs… et celle de vos adversaires. À chaque fois que l’occasion se présente, éjectez du terrain tous les joueurs en position de l’être… à moins que ça ne vous fasse rater une occasion de grappiller le porteur de ballon.
4. Comptez le plus de touchés pour gagner
Réflexion stupide, direz-vous. Mais, à la fin du match, peu importe le nombre de joueurs que vous aurez blessés, si c’est votre adversaire qui a compté le plus de touchés, vous avez perdu.
- Aller à la chasse aux sorties est un exercice aléatoire. Même les équipes optimisées pour blesser traversent des séquences de disette. Ce qui est aléatoire n’est pas de nature à stabiliser le rendement d’un coach sur plusieurs matchs.
- Laisser un adversaire compter (plutôt que d’étirer l’inévitable) afin de se laisser le temps de riposter est une stratégie valide. Parfois, il faut plier comme un roseau dans le vent pour ne pas casser.
- Retarder le jeu en possession du ballon sur le bord de la ligne de touchés adverse est une stratégie valide, peu importe ce qu’en dira votre adversaire. Celui-ci ne peut que se blâmer car il vous a laissé vous y fortifier.
5. Sachez briser ces règles au bon moment
Les meilleurs coachs ont compris qu’il n’est pas toujours optimal de suivre ces règles d’or et qu’il faut cultiver l’art de les briser au bon moment.
Le ratio risque versus récompense
- Reconnaitre quand la réussite d’une action risquée peut changer l’allure d’un match et avoir le cran de la tenter est l’une des clés du succès au blood bowl. Le synchronisme est important. Gardez à l’esprit qu’un coach qui risque à tous vents est voué à subir souvent l’échec.
- Lorsque votre positionnement est encore solide, parfois, il peut être avantageux de démarrer votre tour avec l’action la plus risquée afin de profiter de suffisamment de joueurs pour exploiter et consolider un éventuel succès.
- La dernière action de votre tour ne cause pas réellement de turnover puisque de toutes manières… euh… c’est la dernière action de votre tour. Ce peut être le meilleur moment pour jouer votre sort sur une action à haut risque, haute récompense.
6. N’oubliez-pas de vous amuser
- Rappelez-vous que vous faites face à un autre être humain.
- En ligue, proposez une équipe intéressante à affronter, tout spécialement si vous dominez votre écosystème. Personne n’apprécie être convié à une séance d’arrachage de dents et un nombre incalculables de ligues ont fermé boutique pour moins que ça.
- En tournoi, bien sûr, c’est au plus fort la poche ! Toutefois, ne laissez-pas votre esprit sportif au vestiaire !
- Lorsque votre adversaire se plaint constamment de sa malchance, remarquez à quel point vous vous sentez misérable. Remémorez ce moment lorsqu’Énéfel vous donnera envie de convulsivement partager votre propre malchance.
- Il est aussi de bon goût de modérer son tempérament lorsque vous profitez d’incroyables élans chanceux. Applaudir bruyamment à chaque sortie réalisée peut ne pas être socialement accepté.
Oui, vous allez éventuellement rouler six « 1 » de suite… voir même neuf ou douze. Oui, votre meilleur joueur va mourir. Entre vous et moi, si ce sont les pires choses qui vous sont arrivées un jour de match, c’est que ce fut une excellente journée !
Bonjour,
Merci pour cet article qui m’aide beaucoup dans mes débuts difficiles. A force de prendre des tatannes j’ai besoin de réusir à comprende pourquoi. Cela va m’aider à avancer à comprendre mes défaites 🙂