Nuffle - Blood Bowl Art

6. Les Tactiques

À noter que cette page est en construction, que ma réflexion est continue, et que davantage de points y sont ajoutés une fois de temps en temps.

1. Un coach qui comprend l’avantage qu’il y a à varier ses tactiques sait comment coacher son équipe.

2 Les tactiques sont indispensables à la théorie car le savoir ne peut se transmettre que lorsqu’il est rationalisé.

3. Au blood bowl, une même situation de jeu complexe ne revient jamais. Sur le terrain, il n’y a pas de situation de jeu typique pouvant être résolue à l’aide d’une tactique.

Les probabilités

4. Un coaching solide est fondé sur la probabilité moyenne de situations de jeu similaires. Cette maîtrise des probabilités renforce l’aptitude à tenter les bons jeux quasi inconsciemment.

5. Les tactiques sont fondées sur cette probabilité moyenne. Elles sont utiles au coach à la condition qu’il garde à l’esprit qu’elles ne sont ni absolues, ni obligatoires.

6. Les tactiques sont la facette du blood bowl où reviennent le plus souvent des situations de jeu similaires.

7. Éviter les all-ins face à plus fort que soi, passer le ballon le moins possible, et préserver ses relances pour le moment charnière d’un match sont quelques exemples de tactiques qui ne sont pas absolues mais que vous devez garder à l’esprit pour les cas où elles sont valables.

8. C’est par la pratique continue des tactiques qu’on acquiert de l’habileté et de l’assurance. C’est le lubrifiant d’un coaching bien huilé.

9. Les coachs légendaires mènent leur équipe d’une manière très subjective reflétant leur personnalité. Cette manière de conduire leur équipe ne convient pas toujours à la personnalité de celui qui imite.

10. Un échec sur le terrain découle rarement d’une cause simple, mais d’un amalgame de causes et d’effets. Bien souvent, il faut remonter le cours des événements pour retrouver la source de l’échec. Et même là ça n’est pas simple car cette source a souvent elle-même plusieurs autres sources.

11. Être doué en calculs de probabilités n’est pas garant de succès au blood bowl.

12. Il n’y a pas de calculs de probabilités requis pour gagner qu’un coach de plus de 16 ans ne pourrait réussir – et encore, la mémoire peut aisément compenser pour des capacités déficientes.

13. Les coachs légendaires sont rarement des génies en calculs de probabilités, en revanche, ce sont des génies pour identifier les forces et faiblesses mathématiques à exploiter et ont la confiance pour tenter des actions capitalisant sur ces mêmes forces et faiblesses.

14. Influencer les probabilités se fait en détruisant les ressources adverses, en contrôlant l’espace de jeu, en isolant les meilleurs joueurs adverses du jeu et en préservant la synergie de l’équipe.

L’EXCELLENCE

15. Prévenir la défaite de notre équipe est entre nos mains, mais l’opportunité de vaincre l’équipe adverse est fournie par le coach adverse. C’est ainsi qu’un coaching sans erreurs assure un match nul.

16. C’est pourquoi vous pouvez être un excellent coach sans pour autant avoir gagné le match.

17. Les bons coachs placent d’abord leur équipe au-delà de la possibilité d’une défaite et ne ratent pas le moment charnière pour obtenir la victoire. Un seul moment de faiblesse est nécessaire pour perdre un match.

18. Donc, les coachs légendaires sécurisent d’abord leur équipe contre une défaite sans jamais être certains de vaincre l’équipe adverse. Ainsi, plusieurs tours de jeu peuvent être échangés avant qu’un coach ne fasse une erreur.

19. Les bons coachs ne compromettent leurs joueurs que lorsque la situation de jeu est favorable. Celui qui est destiné à perdre ses matchs compromet d’abord ses joueurs et cherche ensuite un moyen de gagner.

La défensive

20. Dans l’Art du coaching, le plus haut fait est de compter un touché lors de son engagement défensif.

21. Celui dont les efforts défensifs durent une éternité verra ses joueurs tomber et son équipe éclater sous la pression. Le coach qui cherchera le confort en défensive verra son équipe éclater d’autant plus rapidement.

22. Les défensives trop hermétiques empêchent votre adversaire de commettre une erreur. Vous jouez alors le match pour lui.

23. Il est possible de passer trop de temps à la défensive. Pour gagner, un coach doit passer à l’offensive. La défensive doit servir de tremplin à l’offensive.

L’Offensive

24. Pour passer à l’offensive, l’équipe doit localement se forger un avantage significatif sur un aspect du jeu car elle doit soit être suffisamment musclée pour traverser, ou soit suffisamment mobile pour contourner.

25. S’installer au centre du terrain laisse trois choix; soit converger sur une des deux ailes ou pousser au centre. À l’inverse, s’installer sur une aile ne laisse que deux choix; soit pousser sur l’aile ou converger vers le centre.

26. Lors d’un match de blood bowl, chaque coach essaie, au moyen de ses ressources, de contraindre son adversaire à le laisser gagner.

27. Un coach est habile à l’offensive lorsque ses adversaires ne savent pas où défendre; et il est habile à la défensive lorsque ses adversaires ne savent pas où attaquer.

28. Il n’y a aucune bonne raison de laisser le rôle offensif à l’équipe adverse. Vous n’arriverez à rien en étant beau joueur.

29. Déclasser votre adversaire vous procure le rôle offensif. Le rôle offensif vous procure le contrôle du match. Le contrôle du match vous procure la victoire.

30. N’allez pas au corps à corps contre une équipe plus forte, sauf si nécessaire. Sachez que le nombre de joueurs requis pour gagner la bataille vous empêchera de gagner la partie. Un coach avisé préserve la santé de ses joueurs et utilise leurs forces pour atteindre ses objectifs.

31. Ne vous contentez pas de faire « All In ».

  1. Choisissez les bons moments. Apprenez quand envoyer vos joueurs au corps-à-corps, quand préserver leur mobilité et quand tenter toutes les tactiques possibles entre ces deux extrêmes.
  2. Soyez pertinent. Même si votre équipes n’est ni la plus forte ni la plus agile sur le terrain, vous pouvez gagner. Utilisez les tactiques appropriées.
  3. Ayez des intentions réalistes. Des intentions réalistes et bien articulées concentrent vos efforts plutôt que de les gaspiller.
  4. Attachez votre tuque. Il y a peu de moments décisifs dans un match. Lorsque vous n’êtes pas dans l’un d’entre eux, vous devriez vous préparer pour le suivant. Échouer à se préparer, c’est se préparer à échouer.
  5. Soyez pleinement présent. Se fier à son instinct est insuffisant pour gagner avec régularité. Un coaching solide exige de la confiance en soi, une pleine conscience, de la curiosité, et beaucoup de minutie.

Le Positionnement

32. Lorsqu’une ligne défensive est campée solidement, il est sage de travailler à l’affaiblir avant de tenter de la traverser.

33. Lorsqu’une ligne défensive est campée solidement, il peut aussi être avisé de la contourner plutôt que de tenter de la traverser.

34. Suivant le principe de réciprocité il est avisé d’offrir en cadeau une ouverture pour en recevoir une en retour. Assurez-vous toutefois que votre cadeau est le plus coûteux des deux à exploiter.

35. Lorsque votre adversaire vous laisse une ouverture, méfiez-vous du principe de réciprocité.

36. Si vous faites une cage grandiose de tous vos joueurs, ils seront cloués sur place.

LES TACTIQUES

37. Lorsqu’un coach se concentre uniquement sur ses meilleurs joueurs, cela engendre une défaite. Les meilleures équipes gagnent grâce à l’action coordonnée de tous leurs joueurs.

38. Les tactiques sont comme un torrent de bière Bloodweiser dans son élément naturel, se déversant d’un baril surélevé et trouvant son chemin jusque dans votre bedon.

39. Donc, sur le terrain, la voie est d’éviter ce qui est fort et de s’attaquer à ce qui est faible.

40. La bière Bloodweiser change de forme tout dépendant de l’anatomie du joueur qui la boit – aussi étrange soit-elle.

41. Donc, un coach forge ses victoires en adaptant ses tactiques à l’adversaire qu’il affronte. Voilà qui fait le tour du sujet de la bière Bloodweiser.

42. Les relances sont de l’eau de vie. Assurez-vous de ne faire cul sec qu’au moment où votre touché va mettre fin au party.

43. Ne télégraphiez jamais vos intentions à votre adversaire.

44. Votre adversaire n’est pas une intelligence artificielle jouant comme un robot. C’est un humain pouvant être influencé.

45. Dites une chose et pensez-en une autre. Observez attentivement ce qui se passe sur le flanc gauche alors que vous comptez manoeuvrer sur le flanc droit. Comptez des cases là où vous ne planifiez pas envoyer de joueurs. Cherchez à influencer votre adversaire par votre langage non-verbal.

46. Vous pouvez coacher d’une manière à éliminer toutes les erreurs de votre jeu, mais ce faisant, vous allez aussi éliminer tout le génie de votre jeu.

47. Feindre d’être un coach faible par la communication verbale, non-verbale, et par un astucieux positionnement sur le terrain est tactique valable lors de certains matchs de blood bowl.

48. Si votre adversaire sent que vous êtes vulnérable et désorganisé, il risque de généreusement compromettre son équipe pour obtenir ce qui lui semble être une victoire facile, même si l’opportunité offerte est momentanée.

49. Feindre la faiblesse est plus valable lorsque vous ne pouvez dépendre sur la force physique de vos joueurs ou lorsque vous jouez une race stunty.

50. Feindre la faiblesse est encore plus valable si votre adversaire a un tempérament sanguin ou arrogant puisque ces coachs, lorsqu’ils sont titillés émotionnellement, perdent leur capacité à réfléchir clairement et sont plus à risque de tomber dans des pièges.

lA PASSE

51. Réussir une passe est une question de chance et, comme le pet d’un Troll, la chance peut soit perdurer ou s’arrêter sec.

52. Passer le ballon vers la zone d’en-but de l’équipe adverse devrait être le paramètre par défaut de tout lanceur.

l’économie de moyens

53. Il y a une différence entre bouger des joueurs juste pour les bouger, et bouger des joueurs pour pousser un avantage. Une action sans avantage est un gaspillage de joueurs.

54. Une équipe détruite et reconstruite n’est pas la même équipe et n’aura jamais la même synergie. Les joueurs morts ne peuvent revenir à la vie, du moins pas aussi frais et fringants qu’avant. Pourtant, vous devez les coacher à leur mort. Faites-le avec sagesse et pour pousser des avantages qui en valent la peine.

l’Agilité

55. Le nombre de tactiques à base d’agilité est aussi inépuisable que le carburant d’une tronçonneuse.

56. Lorsque vos joueurs doivent franchir des zones de tacle, votre seule préoccupation doit être qu’ils s’élancent sur le chemin le plus court et le plus sûr possible.

la Force

57. Il n’y a pas plus de quatre couleurs de snotlings (les minotaures ne voient que le jaune, le vert, le bleu et le violet), mais lorsqu’on en écrase quelques-uns ensemble, ils produisent une variété infinie de teintes.

58. Il n’y a pas plus de quatre points cardinaux, et pourtant un ogre peut douter à l’infini.

Les Blocages

59. La force est comme un tsunami, balayant les snotlings mais laissant les big guys debout.

60. Donc, sur le terrain, la voie est d’éviter ce qui a de l’armure et de s’attaquer à la chair exposée.


L’Art du coaching

TABLE DES MATIÈREs

  1. L’Art du coaching
  2. Préambule
  3. Les équipes
  4. Les stratégies
  5. Le terrain
  6. Les tactiques
  7. Vous-même
  8. Vos adversaires

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