À noter que cette page est en construction, que ma réflexion est continue, et que davantage de points y sont ajoutés une fois de temps en temps.
1. Un coach n’est pas apte à diriger une équipe s’il ne connaît pas le blood bowl – ses règles et ses mécanismes, ses joueurs et leurs compétences.
2. Connais-toi toi-même pour renforcer ta défensive. Connais ton adversaire pour renforcer ton offensive. Connais les deux pour ne craindre aucun match. Connais aucun des deux pour perdre tous tes matchs.
3. Ne vous fiez pas sur votre adversaire pour qu’il enlève ses joueurs du chemin, mais sur votre propre capacité à vous charger d’eux. Ne vous fiez pas sur votre adversaire pour qu’il évite d’impliquer ses joueurs à un endroit donné, mais plutôt sur votre propre capacité à les recevoir.
4. Les neuf coachs qui excellent au blood bowl sont :
- Le soldat, se plaignant peu;
- Le courageux, capable de prendre des risques;
- Le curieux, poussant toujours plus loin son savoir;
- L’attentif, difficilement distrait du jeu;
- L’évolutif, évitant de revivre sans cesse son passé;
- Le responsable, revendiquant ses propres erreurs;
- L’incisif, ne procrastinant pas les jeux devant être tentés maintenant;
- Le tenace, ne baissant jamais pavillon;
- Le fort, habile à exploiter ses habiletés.
5. Chaque coach a une différente tolérance au risque.
6. Le courage peut provenir de l’ambition, de l’enthousiasme, ou de la solidarité envers son équipe. C’est un état temporaire qui accroit la présence d’esprit.
7. La force de caractère est la capacité à tenter un jeu dans le doute.
8. L’entêtement n’est pas de la force de caractère car il résiste à la logique alors que la force de caractère s’en nourrit.
9. Soit un coach est indifférent à la défaite où soit il ne l’est pas. Cette seconde nature ne se cultive pas.
10. À mesure que les ressources d’un coach s’amenuisent, ses qualités doivent compenser pour lui permettre de conserver le contrôle du match.
11. Les cinq vices les plus nuisibles à un coach sont :
- La témérité, qui conduit à une prise de risques excessive et à la destruction de son équipe;
- Le pessimisme, qui conduit à douter de soi et à une vision déformée des probabilités;
- La hâte, qui conduit à un manque de préparation et d’intentions bien définies;
- L’orgueil, qui conduit à la honte de perdre et à la crainte d’affronter de meilleurs coachs que soi; et,
- La paresse, qui conduit au gaspillage des ressources et à s’appuyer excessivement sur les compétences des meilleurs joueurs.
12. La témérité vient rarement à bout de la prudence. Elle entraîne plutôt l’anéantissement de ses propres ressources plutôt que celles de son adversaire.
13. La témérité peut ne pas être exempte de sagesse ni de prudence, seulement, ça n’est pas le même type de sagesse ni de prudence.
14. Réduisez les habiletés d’un coach pessimiste en bloquant sans relâche ses joueurs; multipliez le nombre de décisions qu’il doit prendre; gardez son équipe constamment sous pression; préservez la mobilité de vos joueurs les plus tape-à-l’oeil et précipitez-les là où il va désespérer.
15. Un coach pressé n’a pas le temps de douter.
16. Le coaching viscéral et les décisions émotionnelles font perdre des matchs.
l’excellence
17. Rouler deux dés de blocage avec une escouade de Blocage et Garde n’est pas gage de grandeur. Compter un touché avec un receveur à la compétence Nerfs d’acier n’est pas gage de brillance. Avoir une bonne journée à coacher une équipe violente n’est pas gage d’excellence.
18. Tous les coachs peuvent compter un toucher lorsqu’il n’y a plus de joueurs sur le terrain pour les en empêcher. Voir l’évidence n’est pas l’excellence. L’habileté de voir l’invisible est véritablement une compétence de coach.
19. La capacité à peaufiner les petits détails (enculer des mouches) est une autre compétence de coach. Peu sont naturellement dotés de cette compétence. Encore plus rares sont ceux qui prennent le temps de l’aiguiser.
20. Les meilleurs coachs semblent gagner sans efforts. C’est parce qu’ils le font avec habileté et non pas avec effort.
21. Lorsqu’un coach gagne sans efforts, ceux qui ne sont pas en mesure d’apprécier son talent ne reconnaîtront pas ses habiletés. Lorsqu’un coach voit ce qui est invisible aux yeux des autres et pense différemment, les autres coachs ne peuvent comprendre et apprécier son talent.
22. Les meilleurs coachs jouent simplement en une synergie bien huilée et une prise de risque sensée. L’alambiqué est du domaine du débutant.
23. Les coachs légendaires ne demandent ni trop, ni trop peu de leurs joueurs. C’est là où se trouve la preuve de leur excellence. Leur talent n’est pas nécessairement démontré par des jeux tape-à-l’oeil, mais par la constance de leurs résultats obtenus sur le terrain.
La FORCE DE CARACTÈRE
24. Rien ne décuple autant la force de caractère et la présence d’esprit que la soif de gagner.
25. L’abus de cette soif engendre les plus grandes incivilités entre coachs.
26. Néanmoins, cette soif confère à un coach son âme de compétiteur. C’est ce qui éveille en lui le désir de faire mieux que ses pairs, désir indispensable à un coaching exceptionnel. C’est l’aiguillon qui le stimule et prépare ses victoires.
La présence d’esprit
28. La présence d’esprit est la rapidité avec laquelle un coach trouve une solution invisible à la moyenne des coachs ou qui n’est trouvée qu’après une longue réflexion.
29. Les équipes s’épanouissent ou se fanent en fonction de ce que leurs coachs comprennent réellement ou ne comprennent pas à chaque match.
30. Les coachs légendaires ne font pas que jouer au blood bowl. Ils en mangent, ils en dorment, et ils en respirent.
31. Rares sont toutefois les coachs qui en vivent. En conséquent, ne négligez pas les autres aspects importants de votre vie.
32. Observer requiert de la curiosité.
33. La présence d’esprit ne peut être obtenue d’Énéfel.
34. Même un coach peut se sentir épuisé par la faute à trop de matchs et de stress. Observez et comprenez vos limites et, tout en affinant vos habiletés, prenez garde à ne pas trop vous taxer.
La créativité
35. L’imagination est plus importante que le savoir. À l’inverse de l’imagination, le savoir est limité.