À noter que l’Art du coaching est en construction, que ma réflexion est continue, et que davantage de points y sont ajoutés une fois de temps en temps.
Il est très difficile d’écrire une théorie du blood bowl. Déjà, il y a vraiment peu de coachs qui ont une idée globale et cohérente du jeu. Ensuite, dans le feu de l’action d’un match, même les coachs légendaires se fient davantage à leur flair et à leur créativité qu’à des principes et méthodes, et c’est cette incroyable capacité à improviser qui leur permet de remporter des matchs.
Mais lorsqu’on ne dispute pas un match et qu’on tente d’enseigner l’Art du coaching par écrit, il faut des idées claires et une logique. Et c’est parce que cet exercice est difficile que la majorité des articles relatifs au blood bowl se bornent à remâcher les mêmes quelques sujets faciles à digérer alors qu’ils ne sont qu’une petite part de ce qui fait la différence entre les succès des uns et les échecs des autres.
L’Art du coaching est une théorie visant à élever le niveau de discussion au-dessus de cette masse de médiocrité.
Pourquoi est-ce un art ?
Une théorie est une chose et un art en est une autre. Ces deux concepts sont si différents qu’on ne saurait les confondre car la théorie est une forme de savoir alors que l’art est une forme de créativité.
Néanmoins, vous ne devriez pas être surpris que l’Art du coaching soit une théorie car l’art commence là où le coach laisse tomber la théorie pour faire place à la créativité. Ou, si vous voulez, un coach savant mais peu créatif est aussi inefficient que son contraire.
Même si la théorie est essentielle, l’acte de coacher est plus créatif que théorique et c’est pourquoi la terminologie d’Art lui convient à merveille.